https://youtu.be/4cOr7JmcOas Que j aime ces

https://youtu.be/4cOr7JmcOas

Que j aime ces mots....

Par les temps qui courent, pas on mais pour une fois j ai besoin de ses mots qui apaisent MON âme.  De le partager avec qui le lira, tout simplement. 

Etre la, ici et ailleurs pour un soi sous un cerisier en fleur. 

J aime cette espérance 

Je vous reconnaissais. Vous étiez celle qui dort tout au fond du printemps, sous les feuillages jamais éteints du rêve. Je vous devinais depuis longtemps déjà, dans la fraîcheur d'une promenade, dans le bon air des grands livres ou dans la faiblesse d'un silence. Vous étiez l'espérance de grandes choses. Vous étiez la beauté de chaque jour.Vous étiez la vie même, du froissé de vos robes au tremblé de vos rires.
Vous m'enleviez la sagesse qui est pire que la mort. Vous me donniez la fièvre qui est la vraie santé.”

Et puis....

On ouvre des portes, une à une. La distance qui sépare une porte de la suivante, on met des mois à la franchir, parfois des années. On est sans impatience. On va d'un pas égal, ni trop lent, ni trop pressé. La main sur la poignée tremble à peine. Dans une pièce il y a un cerisier en fleur. Dans une autre trois flocons de neige. Dans une autre encore une chaise de lumière. On reste sur le seuil, on s'efface contre la porte. On laisse entrer ce qui est bien plus grand que soi - on laisse aller le ciel auprès du cerisier, l'enfance courir jusqu'à la neige, l'ombre s'asseoir sur la petite chaise. Et puis on repart ouvrir d'autres portes, un peu plus loin. C'est une activité somnambule, faussement calme, à peine consciente. On appelle ça : écrire.»

Christian bobin 

Je rajouterais ressentir et vivre