Alcove
Maintenant je sais, pourquoi......
Cet endroit si particulier ou s'envolent ces fleurs de cerisiers,
Elles portent en elles cette espérance sans doute naïve, le reconnaître ? y glisser mes mots ici, dans ces ombres qui affleurent comme ces attentes folles.
là ou je dépose les armes.....ou mes pensées s'autorisent a vagabonder, les laisser cheminer avec ces pétales et découvrir ou le vent les sèmera dans son
errance mutine.
Mon âme s'incline devant l'impossible. Ce rendez vous manqué, ou les mots s'entrechoquent, se cognent dans mes paradoxes. La complexité de la
démente, de l'insensée que je suis. Les mots ont toujours été pour moi un peu brouillon, par la
sauvagerie dans laquelle je me jette corps et ame à aimer et ressentir ? mais aussi etre aimer et faire ressentir ? Je suis faites ainsi. Cette quête, cette soif
d'absolu.....de cette sensibilité si barbare finalement.
Cette tanière ou se cache la bête...la chimère....moi ?
Révéler du bout des lèvres, mâchoire serrée, le chuchoter dans ma rage de l'évoquer ici, un peu comme une faiblesse de ma part....je suis humaine.
La ou les fleurs s'émerveillent, ou le chant s'éveille, s'ébruite le murmure de mon evidence au gré des mots pudiques, de mes colères vives et profondes,
des plus tapageusement éclatantes.
La ou je suis, au fond de cette terre ou se trouve les cerisiers, assise, le regard perdu sur cet ailleurs, emue par les vibrantes larmes de vies qui coulent dans
mes veines.Afflux cette esperance, d'un etre qui saura se tenir debout derrière moi, de toute sa volonté, arguer son emprise, ses propres parcelles d'etre
reconnues, d'une main possessive sur ma nuque, que cette faiblesse d'aveu se perde au détours du vent chahuteur.
Je ne suis que celle qui passe les automnes. ....
Ma faiblesse, ma bête noire hurlante.....